L'enjeu principal

Depuis 2006, le gouvernement du Québec a annoncé que 2 tracés de train de banlieue seraient regroupés en un seul.

 

Au lieu d’avoir un train Mascouche-Terrebonne-Laval-Montréal sur la voie existante du CP et un autre train Montréal-Repentigny-L’Assomption sur la voie existante du CN, le gouvernement et l’AMT ont mis de l’avant un tracé unique.

Le train Montréal-Repentigny a été prolongé jusqu’à Mascouche.

 

Ce tracé a exigé la construction d’une voie ferrée toute neuve en plein centre de la A-640. L’ouverture de ce tronçon est prévu pour 2013.

 

Ce tracé écarte l’Est de Laval.

 

Une voie toute neuve au lieu d’une voie existante, c’est beaucoup plus cher, beaucoup plus risqué au plan technique et financier. À preuve, le coût annoncé a plus que doublé.

 

Celui-ci est passé de
300 millions en 2006 à
478 millions en 2010 (avant le début des travaux) à
671 millions en 2012 à
????? quand tout sera terminé ?????

 

Notre comité est né en mai 2009, dans la foulée du rapport du BAPE qui a étudié les impacts environnementaux du tracé à être créé le long de la 640.

 

Notre comité a toujours affirmé que les 2 tracés étaient plus économiques sur les voies existantes du CN et du CP sont plus économiques et plus avantageux qu’un tracé unique.

La proposition de 2 tracés n’est pas nouvelle. Elle était dans les plans de l’AMT tout au long de 2002-2003-2004-2005. Elle a même été approuvée par le gouvernement du Québec en 2003, comme en fait fois le communiqué suivant:

 

 

Une étude de l’AMT visant à évaluer l’opportunité d’un tracé unique a été lancée en 2004, et tout d’un coup, une voie inexistante est devenue plus intéressante qu’une voie existante. Pourquoi ce revirement de situation ?

Encore aujourd’hui en 2012, nous continuons de croire que les 2 tracés sur les voies existantes auraient été une solution plus rapide et moins coûteuse à implanter, plus rapide en temps de parcours et qui aurait l’avantage additionnel de desservir Laval.

D’ailleurs, notre comité a demandé à l’AMT d’actualiser l’étude de faisabilité du tracé à travers Laval. Une voie ferrée existante c’est un actif précieux, il faut trouver un moyen de l’exploiter pour le bénéfice de tous.